dimanche 25 mai 2008

INTRODUCTION

A partir du 20éme siècle est née une première vague de féminisme du à l’importance des femmes dans la première guerre mondial. Celle si réclame l égalité des sexes dans le travaille et la politique.Depuis toujours, des femmes et des hommes aux caractères bien trempés ont exprimé en chanson leurs blessures, leurs doutes, leurs revendications et leur sexualité. Dans le blues ou le jazz d’hier, certaines n’y allaient pas par quatre chemins pour se plaindre de la condition de la femme et revendiquer leurs insatisfactions, leurs désirs. Il suffit d’écouter "Don’t come too soon" (« Ne viens pas trop vite », de Julia Lee, 1949), ou "Big Long Slidin’ Thing" – « Le long truc qui coulisse » qui n’est pas forcément un trombone –, de Dinah Washington (1954), pour s’en convaincre. Mais ces chansons aux textes semi-cryptés s’adressaient aux seuls adultes avertis, et pas vraiment au « grand public », qui pourrais plutôt passer d’inoffensives bluettes romantiques. On est alors en possibilité de se demander dans quelles mesures les avancées du mouvement féministe se reflètent à travers la musique ?

I. LES AVANCEES DU FEMINISME DANS LES ANNEES 70-80

C’est à partir de 1968 que naît une deuxième vague de féminisme. Cette nouvelle génération de femmes beaucoup plus émancipées et aux noces plus légères que la génération précédente modifient leur revendication. En effet elles ne se battent plus pour être considérées comme des hommes, mais cherchent à obtenir l’égalité tout en maintenant leur féminité. Elles veulent pouvoir disposer de leur corps en toute liberté sans être jugées par le « mâle blanc ». Elle réclament le droit à l‘avortement, au divorce et à la contraception. Ces revendications sont en contradiction avec les principes religieux notamment avec le catholisisme. C’est pourquoi elle mènent aussi une lutte contre les préjugés et les discriminations qui en découlent. Leurs autres batailles concernent l’égalité au sain du couple (ce qui comprend le sujet des violences conjugales), l‘autonomie (question du travaille des femmes et surtout une autonomie de gestion de leur salaire) et le respect envers les femmes en générale, qu’elle soit étrangère ou pas. Pour cela des mouvements féministes voient le jour comme la MLF (Mouvement de Libération des Femmes). Des années 70 jusqu’au milieu des années 80, de nombreuses manifestations seront organisée pour défendre leurs idées avec des slogans tel que « Travailleur de tous les pays, qui lave vos chaussettes? ».
Nous nous sommes donc posés la question de savoir:


« Quel à le rôle de la musique dans ces avancées de cette période? »


L’exemple français


La chanson féministe pendant cette période se rencontre sous trois types différents.
Le premier surtout au début des années 70 regroupes une série de chansons chantées par des femmes uniquement, qui ont pour objectifs d’appeler celle-ci à se soulever contre l’ordre établi et à descendre dans la rue manifester. « Levons-nous, femmes esclaves et brisons nos entraves debout! Debout! Debout! » ou « Partout y‘a des hommes et partout on se bat. » sont des exemples des paroles de ces chansons révolutionnaires qu’entonnent les femmes lors des manifestations "Hymne des femmes",1971 ; "Guérilla",1971 ; "Le divorce",1970
Le second type est celui des chansons dont les textes défendent l’un des thème du féminisme. C’est les cas la chansons "Non tu n’as pas de nom",1973 d’Anne Sylvestre dont les paroles « Non non tu n'as pas de nom/Non tu n'as pas d'existence/Tu n'es que ce qu'on en pense » qui défend ouvertement le droit à l’avortement ou encore "La faute à Ève" d’Anne Sylvestre qui fait la satire des préjugés religieux et misogynes comme quoi la femmes est source de pécher et est responsable de tout les malheurs de l’hommes « Oui, mais c'est la faute à Ève / il n'a rien fait, lui, Adam.[…]Alors c'est la faute à Ève/s'Il les a chassés d'en haut » le tout sur un ton humoristique « Femme, je crève, rien à se mettre sous la dent ». On a également l’exemple de Jane Birkin qui chante "Haine pour aime" en 1983 qui est une très belle chanson d’amour sur la discrimination et le racisme « La même encre coulait dans nos veines / Etait-ce Chine ou terre de Sienne / Noire indigène / Aborigène / Encre de feu / Violette ou bleue ».
Mais ce type de chansons n‘est pas seulement interprété par des femmes. En effet de nombreux chanteur des années 70-80 les soutiennent dans leurs actions. Sur les thèmes cités précédemment on trouve "Avortement",1978 par Didier Sclamender; "La femme est l’avenir de l’homme",1975 par Jean Ferrat et "Dieu que c'est beau",1984 de Balavoine sur le thème de la religion et de sa vision de la femme, enfin la chanson "Lily",1977 de Pierre Pérret sur le Rascisme.
Pour finir, le troisième groupe est celui de ses chansons, très souvent interprétées par des hommes, qui à défaut d’être réellement engagées dans un thème féministe, défend la femme ou en fait l’éloge, ou encore se moque des hommes à l’aide de paroles humoristiques et légèrement osées. C’est le cas de la chansons "Les petits lolos",1983 interprété par Balavoine qui traite du respect du à une femme et à son corps « On peut tout imaginer / Mais il ne faut pas toucher ». Mais aussi "A l'ombre des maris" écrite en 1972 par George Brassens qui défend les femmes libertines "Ne jetez pas la pierre à la femme adultère / Je suis derrière..." et "les z'hommes",1982 par Henri Tachan qui met en avant tous les caractères machistes "Font leur pipi contre les murs / Quelquefois mêm' sur leurs chaussures / Pisser debout ça les rassure / Les z'hommes". Ces chansons permette à la femme d'aquérir une meilleure image.


En résumer, la chanson féministe à cette époque est un bon moyens d'expression donc un outils de lutte au même titre que les manifestation s dans les rue et les mettings. Celle-ci a contribué au passage de la loi Neuwirth le 28 décembre 1967 qui légalise la contraception et de la loi Veil en 1974 qui autorise l'avortement. Déjà proclamée dans la Déclaration universelle des droits de l’homme de 1948, l’égalité des sexes est réaffirmée par la Convention internationale de 1979 sur l’abolition de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes. Cette convention met fin à cette période de lutte intenssive des femmes, leur objectif étant atteint.

II. LEURS HERITIERS DANS LA MUSIQUE ACTUELLE

De nos jours, la chanson féministe est toujours présente mais sous différente forme. En effet, on retrouve tout d'abord l’artiste Koxie, découverte sur le réseau myspace avec se chanson "garçon" dans laquelle elle raconte sa rencontre avec un homme machiste à qui elle apprend les bonnes manières. Elle conclut en disant que les jeunes habitant dans des cités se comportent mal avec les femmes afin d’impressionner leurs amis et qu’ils subissent ainsi des pressions de la part de ces derniers. Découverte de la même façon, la chanteuse Yelle a écrit une chanson en réponse à la chanson machiste de TTC, "Girlfriend", intitulée "Je Veux Te Voir", chanson pour le moins provocatrice, directement adressée au chanteur de ce groupe, Cuizinier. Par la suite, Yelle s’allie avec Fatal Bazooka le temps d’un duo intitulé "Parle A Ma Main". Ce duo, présenté sous la forme d’une parodie de deux jeunes filles adolescentes, ridiculise en fait les garçons en soulignant leurs mauvais cotés, tout ceci sur un ton humoristique. Cependant, Fatal Bazooka, groupe de rap humoristique entièrement composé de garçons est lui aussi très féministe. En effet, on retrouve dans un de leurs clips "J'aime trop ton boule" une parodie de nombreux clips de rap et de techno. On y voit des hommes se trémousser en petites tenues tout en effectuant des travaux manuels, dégoulinant de sueur. Dans les clips parodiés par cet artiste, ce sont habituellement des femmes qui sont à la place des hommes. Ce groupe n’est pas le seul groupe masculin ayant un esprit féministe. En effet, dans un autre genre, on retrouve Tryo, groupe français de reggae. Sur leur premier album, Mamagubida, se trouve la chanson "Un Homme Qui Aime Les Femmes" et dont les paroles sont "Un homme qui aime les femmes ont appelle ça un Dom Juan, une femme qui aime les hommes on appelle ça comment ?". Nous sommes donc face à un groupe qui tente de faire tomber le cliché de la "fille facile" comparé au Dom Juan.

De l’autre coté de l’Atlantique, certains groupes féministes voient également le jour, tel que The Gossip, groupe mené par la chanteuse Beth Dito. C’est cette dernière qui rend le groupe si féministe. En effet, elle est homosexuelle et est très engagée pour la cause lesbienne (avec entre autre la chanson "Staying In The Way Of Control"), mais aussi dans la lutte contre la maigreur. En effet, elle est obèse, ce qui ne l’a pas empêché d’être nommée "personnalité la plus sexy de l’année 2006" par le NME. Elle estime que les célébrités maigrichonnes ("zero size celebs") telles que Paris Hilton et Victoria Beckham sont responsables de l’obsession des jeunes adolescentes pour la maigreur. Elle est donc en lutte permannente contre le cliché de la femme mince parfaite puisqu’elle est obèse et n’hésite pas à se présenter les aisselles velues, tout en s’assumant parfaitement.

III. UN RETOUR EN ARRIERE

Le cas des Destiny’s child

Destiny’s Child, un groupe qui à fait un carton. Alors une question : pourquoi ce groupe de filles marche aussi bien? Et si Destiny’s Child était un groupe féministe?

User (et abuser?) des représentations clichées de la femme-objet, danses et paroles souvent assez explicites : les Destiny’s savent se vendre et flatter l’instinct des mâles tres répendu dans les groupes de RnB. Beyoncé est devenue le symbole de la bombe sexuelle, tout à fait consciente de son potentiel de sensualité ravageur. Parfois, l’image de la femme est ravalée au rang de potiche, mannequin se trémoussant à côté d’un homme qui au départ était venu accompagner la chanteuse ("Beyoncé featuring Jay Z ou Sean Paul") et qui prend finalement les devant de la scène. De plus Certaines chansons des destiny’s child comme "Cater 2 U" décrivent le quotidien d’une femme qui fait tout pour son homme. "Do anything for my man/ Baby you blow me away /I got your slippers, your dinner, your dessert and so much more/ Anything you want/ Just let me cater to you". Autrement dit : Faire quoi que ce soit pour mon homme / le Bébé vous me démolissez/ vous avez obtenu vos pantoufles, votre dîner, votre dessert et tellement plus de chose / Quoi que ce soit que vous que voulez / laissé moi Juste vous complaire ".

Pourtant, beaucoup de chansons des Destiny’s font l’éloge de la femme battante et financièrement indépendante. Les chansons "Independent Women" et "Bills Bills Bills" célèbrent le fait subvenir à ses besoins sans l’aide d’un homme ("Try to control me boy you get dismissed / Pay my own fun, oh and I pay my own bills/ Always 50/50 in relationships" C'est-à-dire Essaye de me contrôler mec tu es renvoyé (écarté) / Paye mon amusement, et je paie mes factures/ Toujours 50/50 dans des relations) ou le refus de laisser un homme vivre à ses crochets ("And now you ask to use my car/ Drive it all day and don’t fill up the tank/ And you have the audacity to even come and step to me/ Ask to hold some money from me/ Until you get your check next week" C’est a dire : Et maintenant tu me demandes d'utiliser ma voiture / Conduit tout le jour et ne remplit pas le réservoir / Et vous avez l'audace même de venir me demander de l'argent / Jusqu'à ce que vous obteniez votre chèque la semaine suivante).

Le monde dit en mai 2006 que la chanson "Survivor", est l’expression une libération vis-à-vis d’un homme. (même si beaucoup y ont vu une revanche sur une des membres du groupe qui avait abandonné le trio)Prouver qu’on a vendu 9 millions d’albums sans l’aide de personne: "Now that you are out of my life/ I am so much better", "You thought I would be stressed without you/But I am chillin" autrement dit "la vie est tellement mieux sans toi". Mais dans le clip, l’ambiguïté du message transparaît: les Destiny’s s’attachent finalement à séduire la partie de l’humanité dont elles prétendent se libérer. Et c’est peut-être là que se dévoile toute l’intelligence de la stratégie marketing des Destiny’s : prôner l’indépendance des femmes tout en allant à la conquête des hommes. Etre sexy et féministe. Ce genre de détour réfléchie pour les artiste féminin c’est vu dans plusieurs autre genre et autre époque comme par exemple dans les cabarets ou les garçons a voie fluette était apprécier alors que des fille pourrai chanter bien mieu à cette auteur dans le film "Victor Victoria" l’histoire décrit une fille se déguisant en garcon pour chanter dans des cabarets réputé


L’image de la femme dans le rap

Comme dans tout les genres, on trouve de tout dans le rap. Certains textes sont très “féministes”, comme l’excellente chanson 7/69 de Da Familia, un groupe de la région de Liège ou la chanson de Diam’sIncassables” D’autres donnent une vision très sensible de la femme, comme le groupe IAM dans “Une Femme Seule” (portrait de la mère de l’auteur) ou dénoncent la violence conjugale comme dans “Classée Sans Suite” sur le nouvel album du chanteur de Zebda, Magyd Cherfi.
Au contraire, certains groupes de rap américains sont carrément machos et considèrent les femmes comme des objets sexuels au service de l’homme. Ainsi, des groupes tels que Snoop Dogg font preuve d’un sexisme brutal, déjà présent dans la musique noire dès le début du R&B. Luther Campbell, rappeur et pornographe, reconnaît que les femmes sont devenues les souffre-douleurs de l’Américain noir moyen : “L’homme noir est déjà tellement bas dans l’échelle sociale qu’il doit bien se sentir supérieur sur quelqu’un. Il ne supportera pas que sa femme lui résiste à la maison, lui qui doit tout le temps courber le dos en dehors”.

Auteure du livre “Celie’s Revenge : Hip hop betrays black women”, la féministe noire Jennifer McLune dit : “dans le hip-hop, un homme ne peut pas se permettre d’être sentimental et romantique. Il doit être dur et brutal avec les femmes”. Elle ajoute encore : “Nous ne devons pas hésiter à dénoncer la guerre qu’ils ont déclarée aux femmes. Le hip-hop est sexiste et homophobe et n’importe quelle exception à cette norme reste marginale par rapport à son expression la plus dominante et lucrative. Le hip-hop doit son succès à l’idéologie de haine de la femme qu’il crée, perpétue et dont il récolte les recettes.”Pour réussir dans la musique aux USA, les femmes n’ont pas d’autres choix que de jouer sur leur apparence sexy. Elles se conforment ainsi au modèle imposé par les hommes, et le renforcent. Tout cela représente aussi d’énormes profits pour les maisons de disque et l’industrie du spectacle.
Quelque clip de Rap macho


Snoop Dogg reste un personnage marquant du rap, un mentor du Rap depuis près de 16 ans maintenant. Et même s’il cultive ses propres clichés, notamment vestimentaires de tant à autres, par son intermédiaire, il veux faire vivre le Rêve Américain, à travère le rap. Jusqu’au cauchemar des fantasmes d’enfance pour le côté macho de la rue avec la Pimp Attitude… Voici quelque clip ou l’on voie l’image de la femme en bikini a l’arrière de la grosse voiture.

" Still Dree"

"Sensual Sedustion"


Get In My Car (Produit par Hi-Tek)
Encore une chanson macho comme les rappeurs savent si bien les faire. 50 Cent nous explique joyeusement ici sa Pimp Attitud qui consiste à dire à ses bitches de monter dans sa voiture, direction l'hôtel. 50 Cent nous offre un refrain assez amusant si on enlève son côté sexiste et macho : " Bitch get in my car (salope entre dans ma voiture)et biensûr "Candy Shop" une chanson qui parle d’un " bordel "
refrain: I take you to the candy shop ( je t’emmenne dans une boutique de bonbon = maison close)
I'll let you lick the lollypop ( je te ferias sucer la sucette)
Go 'head girl, don't you stop ( vas y meuf, t’arrète pas)
Keep going 'til you hit the spot (woah) (ne t’arrète pas jusqu’a ce que tu ais ta place)

CONCLUSION

Billie Holiday, Edith Piaf, Nina Simone, Tina Turner, Janis Joplin (soutennues par certains chanteurs) … Combien de femmes fracassées, abusées, mais dotées de voix inouïes, ont tenté de changer la condition de la femme en chanson ? Malgré quelle que retourd en arrière, elles ont ébranlé des générations d’auditeurs avec leur chant terrifiant et sublime, expression d’existences parfois insupportables.